Au passage à la retraite, nos revenus baissent en moyenne d’environ 25 % selon les données fournies par la DREES dans son édition 2020 de l’étude sur les retraites et les retraités.
Si l’on constate toujours de nombreuses disparités entre les statuts publics, privés ou non-salariés, il est en revanche un sujet sur lequel tout le monde se retrouve sur un même pied d’égalité : celui du niveau de protection sociale d’un retraité. Et plus particulièrement, celui des régimes de prévoyance qui disparaissent tous, dès le premier jour de la retraite.
En effet, la plupart des actifs disposent d’une protection sociale en cas d’arrêt de travail temporaire, d’invalidité ou de décès. Cette protection leur maintient un revenu en cas de maladie ou d’accident. Elle permet aussi le versement d’une rente ou d’un capital aux proches en cas de décès. On peut donc considérer qu’une fois retraité, cette perte de couverture n’est pas vraiment contradictoire ni dommageable aux revenus. Pourquoi ? Parce que la maladie ou l’accident ne modifient en rien le montant de la pension versée au retraité, elle est indépendante de ces événements.
Le décès laisse un vide
En revanche, au passage à la retraite, il y a un vide qui apparaît avec la disparition d’une dimension particulière de la protection sociale : celle de l’assurance en cas de décès. Autrement dit, si dans de nombreux cas, les 4 000 € ou 5 000 € nécessaires en moyenne au paiement des funérailles étaient couverts par une prestation sociale et/ou le régime de prévoyance de l’actif, il n’en est plus ainsi pour le retraité dont les proches devront, de fait, assumer pleinement cette charge.
Aujourd’hui, l’État tente de résoudre l’équation difficile de la répartition et de l’équilibre des régimes de retraite. Mais chaque retraité, ou futur retraité, doit savoir qu’il lui revient dès maintenant de prévoir sa propre couverture en cas de décès car elle n’est plus assurée par son employeur. Pour cela, à l’aide de nombreux comparateurs d’assurances, il est possible de se tourner vers les garanties en prévision d’obsèques. Elles sont disponibles auprès de la plupart des acteurs de l’assurance, des mutuelles voire des banques. L’idéal pour les futurs retraités étant toujours d’anticiper cette démarche. Ils profiteront ainsi de leur pouvoir d’achat supérieur en fin d’activité pour souscrire certaines formules de financement d’obsèques et sur un temps court. De cette manière, ils n’affecteront pas le montant de leur future retraite. Elle le sera déjà suffisamment !